L'intérieur de l'église du Perray
Le maitre autel
En fond, un retable en bois blanc, teinté
couleur vieux chêne, orné de filets d'or. Le grand tableau le
surplombant, don de LouisXV, représente "La descente du Saint Esprit
sur les apôtres". A droite et à gauche du retable, deux statues en
bois de chêne, peintes en blanc : Saint Éloi et Saint Sébastien.
L'autel d'origine conservé, un petit autel placé dans le chœur
permet de célébrer l'Eucharistie, face au peuple, conformément aux
prescriptions du Concile Vatican II.

Les tableaux
Un très grand tableau : "Le Golgotha" par
Giraudon.
Deux petites toiles : "La communion de Saint Jérôme", "La transfiguration de Notre Seigneur".
Deux petites toiles : "La communion de Saint Jérôme", "La transfiguration de Notre Seigneur".

Les vitraux
- Vitrail n°1 (1898) : Saint Thibaud. Il représente Louis IX (Saint Louis) et Marguerite de Provence. Le couple royal est venu à l'abbaye des Vaux de Cernay demander l'intercession du Saint abbé Thibaud, afin que Dieu donne un héritier au Royaume de France.
- Vitrail n°2 (1880) : Saint Eugène, Sainte Constance. En médaillon Eugène Barbé, ancien maire du Perray et Constance Canut, son épouse.
- Vitrail n°3 (1946) : Saint Hubert, évêque de Liège. Ce vitrail, rappelant la conversion de Saint Hubert chassant dans la forêt des Ardennes, remplace un vitrail détruit par les bombardements aériens en juin 1940.
- Vitrail n°4 (1946) : Sainte Thérèse de Lisieux, œuvre du maître verrier Gaudin. Comme le précédent, il remplace un vitrail brisé dans les mêmes circonstances.
- Vitrail n°5 : rosace située au dessus du Maître-autel.
- Vitrail n°6 (côté banc d'œuvre) : Saint Sébastien (non daté).
- Vitrail n°7 : Saint Éloi non daté (début XXème siècle)
- Vitrail n°8 : fenêtre ogivale de la façade principale, losanges de verre teinté, sans motif.
La chaire et le banc d'oeuvre
Le banc d'œuvre est surmonté d'un grand Christ
en Croix, offert le 28 mai 1889 par Émile Frédéric Le Brun, maire, et
son épouse à l'occasion de leur "cinquantaine de mariage". Le banc
d'œuvre a été partiellement démonté en 1987.
Les orgues
L'orgue harmonium offert en 1887 – ainsi que la
tribune – par la Comtesse Potocka, mère du Comte Nicolas Potocki,
bienfaiteur du Perray "s'essouffle" à partir des années 1970, avant de
devenir hors d'usage. Un "Classic Organs Gem Plenum" le remplacera en
1990. Cet instrument de la taille d'un harmonium, "bourré"
d'électronique, prend place dans la chapelle Notre Dame Consolatrice des
Affligés. Il ne ressemble en rien à l'orgue classique aux longs tuyaux,
mais admet la comparaison avec lui. Il rend fidèlement le timbre
caractéristique des jeux d'orgue.
Les fonts baptismaux(13ème siècle) :
Ils ont été transférés de la porte de l'église
à la chapelle Notre Dame en février 1989.