L'église d'Auffargis
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Histoire
SAINT
ANDRE (apôtre), le premier appelé (+ 62) L'Eglise fête
Saint André le 30 novembre. Saint André est le Saint Patron de
l'église d'Auffargis. Il était de Bethsaïde en Galilée, sur les
bords du lac de Tibériade. Avec son frère Pierre, il vivait de la
pêche. C'était un assoiffé de Dieu. Il avait entendu la prédication
de Jean le Baptiste, avait sans doute reçu son baptême de pénitence
et était devenu l'un de ses disciples. Il avait su discerner
l'exacte mission de Jean. Aussi, quand il l'entendit désigner Jésus
: " " Voici l'agneau de Dieu ", il le suivit pour ne plus le
quitter. Dès cet appel, André devient apôtre, avant même d'en avoir
reçu le titre. Il rencontre son frère Pierre et l'amène à Jésus. Il
est l'homme qui sait nouer des contacts. Lors de la multiplication
des pains, c'est André qui amène le jeune garçon portant ses cinq
pains et ses deux poissons. Quand des Grecs veulent rencontrer
Jésus, c'est à lui qu'ils s'adressent tout naturellement. Des
sources tardives font état de son supplice à Patras en Grèce. Au
4ème siècle, ses reliques furent transférées à Constantinople. Une
importante relique, qui avait été déposée au 15ème siècle au Vatican
, fut restituée en 1966 aux Orientaux en signe de la volonté de
communion entre l'Eglise de Rome et les patriarcats orientaux.
L'Ukraine voudrait qu'il ait été le premier évangélisateur de Kiev
et l'Ecosse l'a choisi comme patron national.
L'église
C'est le 23 juin 1856 que Monseigneur Jean
Nicaise Gros, évêque de Versailles, bénit la nouvelle église
d'Auffargis dédiée à Saint André, ainsi que sa cloche Marie
Caroline. L'empereur Napoléon III avait autorisé, début 1853, la
souscription d'un emprunt pour sa construction. Les compagnons
auront mis à peine trois ans pour élever cette belle et simple
construction de meulière et mortier rose. Les Fargissiens n'avaient
plus de sanctuaire depuis plus d'un demi-siècle, les ravages de la
révolution n'ayant pas épargné leur très belle église gothique : "la
plus régulière, la plus grande, la plus commode du canton", dit la
chronique. Le tabernacle du XVII ème siècle en bois doré et sculpté
en est l'unique vestige.
photos
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